Statistiques budgétaires clés

Adoption par le parlement du Budget 2024

Adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat, respectivement les 14 et 15 décembre 2023, le budget de l’Etat exercice 2024 est arrêté en recettes à la somme de 2.605 milliards 700 millions de francs CFA ; et en dépenses à la somme de 2.069 milliards 651 millions de francs CFA. Il dégage un excédent de 536 milliards 49 millions de francs CFA.

L’objectif global de la politique budgétaire pour l’année 2024 consiste à ramener le solde primaire hors pétrole à des niveaux susceptibles de générer des marges budgétaires suffisantes pour le financement de l’économie. La politique budgétaire s’appuiera sur la maximisation des recettes internes hors pétrole, la rationalisation des dépenses non prioritaires et une meilleure allocation des autres dépenses.
La production pétrolière prévue pour 2024 serait de 107,755 millions de barils pour le coût d’un baril brut Congo à 75 dollars et un dollar qui se change à 590 francs CFA. La part du Congo représente un taux de partage qui se situe à 29,9 pour cent.

La commercialisation du gaz est clairement annoncée dans le budget 2024. Sur la base des consommations des trois principaux clients, il est retenu une production commercialisable évaluée à 1.827.860 standards mètres cubes.
En guise de mesures d’accompagnement, il convient de noter :

  • L’institution du Fonds national de l’entretien routier destiné au financement des activités d’entretien des infrastructures et des routes.
  • L’institution du Fonds d’aménagement des infrastructures forestières destiné au financement de l’aménagement des routes en terre, la construction des ponts et à la formation aux métiers du bois.
  • La création d’un Fonds de concours intitulé Programmes des Réformes axées sur les Résultats financé par la Banque mondiale pour la couverture des actions de réformes organisationnelles et financières en cours dans le domaine des finances publiques.
  • L’institution au profit des communes de plein exercice (Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Mossendjo et Ouesso) d’une taxe sur les déchets plastiques et ménagers destiné au financement des dépenses d’assainissement urbain.
  • L’institution d’un comité de suivi et d’évaluation des recettes budgétaires en vue de la détermination de la quote-part revenant aux collectivités locales et aux organismes communautaires ou internationaux, en plus des mécanismes de collecte, de recouvrement et de versement dans les comptes séparés ouverts à la Banque centrale au profit des différentes entités.

De même, en 2024, six ministères pilotes exécuteront à titre expérimental leurs budgets en mode programme en vue d’éprouver à la fois l’ensemble des mécanismes d’exécution du budget et de reddition des comptes de ce nouveau mode de gestion budgétaire, ainsi que les procédures et les supports informatiques y afférents.